Vocabulaire kabiyè (Kabɩyɛ tɔmbe)

Atinèdi GNASSE

 

Numéro : nimeroo

Questionnaire : Tɔmpɔzaɣ

Question : Tɔmpɔzʋʋ

Chiffre : kalɩtʋbiye

Nombre : Ñʋʋ, kalɩtʋñʋʋ

Résister, tenter : Tɛtɛyʋʋ 

Niveau de vie : tɩyɔɔcɔnaʋɖoŋ, tɩyɔɔcɔnaʋñɩm

Corruption : Nɔɔnumtaʋ

Visa : fizaa

Commander ; pázʋʋ

Les gens qui ont leur propre business, sont-ils considérés comme de bons modèles pour les jeunes : ɛyaa wemba pɛwɛna pa-tɩtɩŋgɛ pa-kajazaɣtʋma yɔ, lalaa cɔŋna-wɛ se pʋmbʋ pɩkewɛɛ se lɛndɩnaa (evebiyaa nɛ pɛlaa) pala

Institution d’ssurance :kɛgbɛdɛsaɣlabamwaasɩnaʋŋgbɛyɛ

Carte de débit : liidiyemʋʋpaaɛzɩmtaakartɩ

La vie : wezuu

Le souffle :Fezuu E-feziŋ tɛma, il n’a plus de souffle

Immobile : kiiciiduu

Imperturbable : kiiciiduu, cɩŋgɩlʋʋ

Violence : Sikinñalɩ

Demographie : Temografii, Ɛyaahuunɛcamɩyɛcaɣʋtɔm

Stress : tomnaɣnɛfeteenimtaakɩlɛzʋʋnɛpɩkazʋa

Valeur mobilière : Ñɩmsɔsɔmkpeɣluunɛwazaɣpʋyʋlabɩnaʋtʋmɩyɛ

Quaker : Brimaanɩ Taabalaaɛsɔsɛʋŋgbɛyɛ  

Monophysite : Krɩstʋʋtɛkɛɛsɔɛtɛkɛɛyʋtɔmyɔɔtisiyu

Animisme : Paaɛbɛpɩwɛnakalɩzaɣtɔmyɔɔtisiyu

Paganisme :Ɛsɔnaarɔwatɔmyɔɔtisuu

Judaïsme : Yudaambatisimyɔɔtisuu

Scientologie : Ɛyʋwɛtʋkedeŋgayɔɔtɩnaɛtɛŋnambʋyɔ tɔmyɔɔtisuu

Taöisme : Taolɩmaɣzayɔɔtisuu

Rastafarisme : Rastafaritɔmyɔɔtɩŋgʋʋ

Spiritisme : Feziŋkibaŋkpalaahoanɛɛsɔtɔmyɔɔtisuu

Sikhisme : Sikhsaŋɛsɔciyamtɔmyɔɔtisuu

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 Les verbes kabiyè: l'accompli et le factitif

Atinèdi GNASSE

 

Les éléments auxquels l’écriture du kabiyè doit penser avant même le problème des tons sont inévitablement les verbes à l’accompli, es pronoms relatifs, démonstratifs et interrogatifs, les ponctuations, les particules d’appui et les pré et postpositions.

 

3-1Les verbes factitifs

 

Le verbe factitif indique que le sujet fait faire ou cause l'action, mais ne la fait pas lui-même. Le factitif est une forme de l'aspect du verbe; l'action exprimée par le verbe est le résultat d'une autre action accomplie par le sujet ou par d'autres que le sujet. En français, le factitif s'exprime le plus souvent par l'auxiliaire « faire » : « faire faire une robe ». Se dit du sujet d’un verbe qui fait faire l’action. A la structure de base intransitive (monovalente) correspond un prédicat transitif (bivalent) :

 

En kabɩyɛ, le factitif s’exprime par la terminaisaon en su, suu, sʋ, sʋʋ, zu, zuu, zʋ, zʋʋ, naʋ

 

Verbe simple                                                      Verbe factitif

Lɩʋ                                                                      lɩzʋʋ

Kpaʋ                                                                   Kpazʋʋ

Ɖɩkʋʋ                                                                           Ɖɩsʋʋ/ɖɩzʋʋ

Sʋʋ                                                                     Sʋzʋʋ

Tibu                                                                    Tisuu

Caɣʋ                                                                   Caɣzʋʋ

Kʋyʋʋ                                                                 Kʋsʋʋ

Hɩnʋʋ                                                                           Hɩzʋʋ

Tɔlʋʋ                                                                   Tɔlɔsʋʋ

Tɔɔʋ                                                                    Tɔɔzʋʋ

Pilimuu                                                               Pilisuu

Cɔʋ                                                                     Cɔzʋʋ

Saʋ                                                                     Sazʋʋ (inciter)

Ñɔʋ                                                                     Ñɔzʋʋ

Kpem                                                                  Kpenaʋ

Kɔm                                                                    Kɔnaʋ

Wobu                                                                           Wonaʋ

Ɖeu (être beau)                                                    Ɖezuu (rendre beau, donner raison)

Ɖɩm (s’éteindre)                                                  Ɖɩzʋʋ (éteindre)

Hɛʋ (être apaisé,)                                                Hɛzʋʋ (apaiser)

Kpɛʋ (sortir de, se retirer)                                  Kpɛ́zʋʋ (enlever de, retirer)

 

 3-2 Le verbe à l’accompli et le ton haut

 

Le verbe à l’accompli est l’un des obstacles principaux de la lecture du Kabiyè. Sans complément, le verbe à l’accompli se termine par un « a ». Avec un complément, il se termine par « i » ou « ɩ ». Et là commencent les difficultés de la lecture.

 

Exemples

« Meyebi-i sɩnaʋ». Vue ainsi sur un support, cette proposition peut être indépendante ou principale, c’est-à-dire être suivie d’une autre proposition (secondaire). Ainsi, nous avons quatre sens à cette proposition.

1-    Meyebi-i sɩnaʋ : j’ai arrêté de l’aider

2-    Meyebi-i sɩnaʋ : j’arretai de l’aider

3-    Meyebi-i sɩnaʋ : si j’arrêtais de l’aider

4-    Meyebi-i sɩnaʋ (na) ? Que j’arrête de l’aider?

 

C’est en cela que avec un « a » à la fin du verbe à l’accompli même avec des compléments, l’écriture résout un problème et la proposition fait face à seulement deux sens. On a ainsi

1-    Meyebi-i sɩnaʋ : j’ai arreté de l’aider

2-    Meyebi-i sɩnaʋ : j’arretai de l’aider

3-    Meyebi-i sɩnaʋ : si j’arretais de l’aider

4-    Meyebi-i sɩnaʋ (na) ? Que j’arrete de l’aider ?

 

La solution à la phrase N° 3 permet de décanter la situation. Car en réalité le parler a abandonné le mot de condition, puisque c’est une phrase conditionnelle, et il suffit de le ramener et elle ne sera plus confondue avec la phrase N° 2. L’usage correct de tous les éléments de la langue permet donc de résoudre un problème de lecture. L’application de l’accent haut, la restitution du mot de condition « yee », la terminaison des verbes conjugués avec le « a » à l’accompli permettent ensemble de ne pas trébucher sur les mots pendant la lecture. Le sens de ces quatre phrases se détachent et chacune a son sens et aucune ne se confond à l’autre.

1-    Meyeba-ɩ sɩnaʋ : j’ai cessé de l’aider

2-    Méyébi-i sɩnaʋ : je cessai de l’aider

3-    Yee méyeba-ɩ sɩnaʋ : si je cesse de l’aider

4-    Méyèbi-i sɩnaʋ na : Que je cesse de l’aider

 

L’on peut aussi utiliser l’ellipse de la voyelle qui va être remplacée par l’apostrophe.

Exemple :

Ɛsɛta pilinzi                   Il a coupé les branches        

Ɛsɛt’ pilinzi                   Il a coupé les branches        

Ɛ́sɛ́tɩ pilinzi                   Il coupa les branches

Yee ɛsɛt’ pilinzi.           S’il coupait les branches

 

A la question :

Mɛhɛzaa wɛ le ? deux réponses ont été données par deux domestiques simultanément pour dire « l’on l’a envoyée »:

1-    Petiyi-i

2-    Petiya-ɩ

Dans la forme parlée, j’ai compris les deux sans problème : On l’a envoyée. Mais si les deux formes de réponse sont écrites, l’une comporte des ambiguïtés dans la lecture et l’autre est sans difficulté de lecture :

1-    Petiyi-i = on l’a envoyé ou on l’envoya.

2-    Petiya-ɩ = on l’a envoyé et il n’y a pas autre forme de procès

Dans la conjugaison des verbes le « a » de terminaison à l’accompli ne se confond avec aucune autre forme de conjugaison sauf dans le cas de condition. Mais ici, l’écrit restaure tous les éléments de la condition, notamment le si de la condition : « yee ».

Petiya-ɩ : on l’a envoyé

Yee petiya-ɩ… : Si on l’envoyait…

Petiyi-i = on l’envoya peut prendre plusieurs autres sens que l’usage des accents peut permettre de régler :

1-    Pétíyi-i = on l’envoya

2-    Pétiyi-i = qu’on l’envoie

 

Dans l’orthographe il ressort ce qui suit dans le tableau suivant :

 

Phrase en kabiyè

Sens en français

1

Petiya-ɩ

On l’a envoyé

2

Yee petiya-ɩ… 

Si on l’envoyait…

3

Pétíyi-i

On l’envoya

4

Pétiyi-i

Qu’on l’envoie

 

 

 

Le Togo valide son Plan Stratégique National de Lutte contre le sida 2012-2015

REPTA TOGO

Réseau Education Pour Tous en Afrique

LE CENTRE D'ACCUEIL D'ORPHELIN SOLINYOGOBOU BENEFICIE DEFORNITURES SCOLAIRES

Sokodé, 20 sept. (ATOP) – Le Réseau Education Pour Tous en Afrique section du Togo (REPTA-Togo), a offert le samedi 11 septembre au centre d'accueil d'orphelins Solinyogobou de Sokodé un lot de fournitures scolaires.

Ce don est composé de 1000 cahiers de cent et deux cent pages, 200 stylos, 50 ardoises, 50crayons, 50 gommes, 10 boîtes de craies et 2 rouleaux de tissu kaki pour un montant de 350.000F. L'offre a été remise par le secrétaire général de REPTA-Togo, Arouna Issaka, au directeur de l'orphelinat le révérend pasteur, Donso Kossi.

M. Arouna a, à l'occasion défini le but poursuivi par son réseau, celui de promouvoir. l'éducation des enfants dont l'avenir est brisé par le manque de moyens et de soutien.

ATOP/TK/PM/MD

CommunicAfric

 

 Association Initiatives Afrique Communication

Pour la valorisation des médias dans les programmes de développement

et la promotion de la communication sociale 

 

RMPP

Réseau Média Population Plus

Les questions de populations

Démographie et mouvement de populations

Santé sexuelle et santé des jeunes

VIH et Sida

Questions de femmes , Education et CCC

Environnement, Agriculture et milieu de vie

Emplois et problèmes de développement, etc.

Hey visitor!

 

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Les magistrats veulent être mieux traités

 

Le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Abalo Pétchélébia, a rencontré le jeudi 24 mai 2012 Premier ministre, Gilbert Houngbo. M. Pétchélébia a évoqué avec le Premier Ministre les conditions de travail des magistrats qui ont d’ailleurs adressé récemment aux autorités un mémorandum dans lequel sont rassemblés leurs doléances. Ils réclament, notamment, une revalorisation des indemnités, de meilleures conditions de transport et de logement, l’informatisation des services, la rénovation des locaux et une meilleure formation.

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Les conditions de détention s’améliorent

 Le gouvernement togolais a annoncé le mercredi 23 mai 2012 son intention d’améliorer les conditions de vie dans les prisons. La décision a été prise par le Conseil des Ministres tenues ce même jour. Chaque détenu pourra désormais bénéficier de consultations médicales et, le cas échéant, d’une hospitalisation. Les locaux seront nettoyés et les prisonniers recevront des matelas neufs. La décision du gouvernement intervient après les critiques formulées par la presse concernant la situation dans les centres de détention. La prison civile de Lomé par exemple, prévue pour accueillir un peu plus de 600 détenus en compte près de 2000 aujourd’hui. Un véritable casse-tête pour l’administration pénitentiaire. Le Togo veut également se doter de nouvelles prisons, plus modernes, plus grandes et offrant de meilleures conditions de vie aux prisonniers ; sans oublier la mise en place d’une politique de réinsertion avec des formations adaptées.

Internet

Bientôt le haut débit au togo


 

Faure Gnassingbé a inauguré ce mardi 22 mai 2012 à Baguida, à l’Est de Lomé, le raccordement du Togo au câble sous-marin à fibre optique qui relie l’Afrique du Sud à la Grande Bretagne. .

Le WACS (West Africa Cable System), est un consortium composé de plusieurs opérateurs internationaux dont Togo Telecom, Angola Telecom, Broadband Ifraco, Cable & Wireless, MTN, Portugal Telecom, Sotelco, Tata Communications, Telecom Namibia, Telkom et Vodacom.

Projet ambitieux, le WACS, long de 14.000 km va acheminer les communications classiques et le très haut débit internet (3.8 térabits/s) à des coûts bien inférieurs à ce qui sont pratiqués aujourd’hui.

 

Dès la commercialisation des services, dans les prochaines semaines, Togo Telecom devrait proposer des offres équivalentes à ce qui est pratiqué en Europe (environ 20.000 Fcfa par mois). Condition technique indispensable, disposer d’une ligne filaire afin d’y connecter un routeur Wi Fi. Le raccordement au câble à fibre optique va permettre au Togo d’obtenir enfin son indépendance technologique.