« Les ambiguïtés gênantes sont presque toujours de nature grammaticale plutôt que lexicale. Il s’agit plus précisément des syntagmes interrogatifs, impératifs et conditionnels ; des pronoms relatifs, démonstratifs, interrogatifs et absolus ; et des préfixes de modalité du négatif, de l’immédiatif, du lointain, de l’adversatif, de l’habituel et de l’expectatif. Même lorsqu’il s’agit d’ambiguïtés lexicales, telles que les conjugaisons monosyllabiques des radicaux verbaux CVb, CVm et CVw, l’ambiguïté trouve sa source dans la morphologie, domaine de la phonologie qui touche de plus près à celui de la grammaire » : David Robert, L’orthographe du ton en kabiyè au banc des essais, Thèse pour obtenir le grade de Docteur en études africaines, présentée et soutenue publiquement le 29 septembre 2008, p.548.
« Nous voulons suggérer qu’il existe d’autres façons pour désambiguïser les homographes… Il s’agit d’adopter certaines nouvelles conventions orthographiques sur la base des graphèmes déjà existants dans l’orthographe standard. Ainsi, bien des ambiguïtés dans la forme écrite du kabiyè pourraient être effacées sans aucun recours aux accents ». David ROBERTS, idem, p. 25.
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Gnassé Atinèdi : un Togolais à Quimper 1 octobre 2002 / Eliane Faucon-Dumont / Elégant, ouvert et sympathique, Atinèdi profite d'un inattendu soleil quimpérois.
Depuis une semaine et jusqu'à samedi, Gnassé Atinèdi, le Togolais, est quimpérois. Grâce à une bourse allouée par le ministère des Affaires étrangères français, il effectue un stage de formation à la rédaction de France Bleu Breiz Izel. C'est un homme au destin peu banal. Né à Lama, au nord du Togo, dans une famille de paysans, il est à dix mille lieues du poste important de rédacteur en chef à radio Lomé qu'il occupe actuellement. «Mon père avait quatre femmes et vingt enfants. Suivant la coutume, c'est ma grand-mère qui a veillé sur mon enfance. L'école était le privilège de mon frère aîné. Il n'en voulait pas alors dès six ans, je me suis mis au travail». Son bac en poche, l'étudiant devenu parfait germaniste, enseigne la langue de Goethe à ses jeunes concitoyens. Dur métier, surtout lorsque la documentation manque. «Pendant mes pauses, je courais les quartiers d'Anèho pour tenter de trouver un ouvrage spécifique. J'y investissais mes salaires. Lorsque j'achetais un livre, je faisais à pied les 50 km qui me séparaient de Lomé où j'assurais quelques cours».
De temps en temps, il pige pour radio Lomé jusqu'au jour où la direction de cette radio officielle lui offre un poste d'attaché de presse. Gnassé Atinèdi accepte volontiers et s'adapte très facilement à ce nouveau travail. Peu de temps après, le voici nommé journaliste, puis «l'autorité lui faisant confiance, il gravit les échelons et accède au poste envié de rédacteur en chef de radio Lomé». La radio est placée sous l'autorité d'un directeur en lien permanent avec le gouvernement togolais.
Le travail du rédacteur en chef n'est pas sans risques : «J'ai le devoir d'être vigilant surtout lorsque l'info est délicate. J'ai passé des sujets en force, mais il m'arrive de faire l'impasse sur certains événements politiques. Je prends à tout moment mes responsabilités». Les salaires sont très bas au Togo. Pour faire vivre sa femme et ses deux enfants, Atinèdi, comme beaucoup de ses concitoyens, a un second travail. Sitôt terminé sa journée à radio Lomé, il se rend à radio Zéphyr, une radio privée où il occupe entre autres, le poste de directeur d'antenne. Président du comité de lutte contre le sida «Dans ces deux organismes, on me respecte car je fais mon métier, sans donner dans le clientélisme. C'est sans doute pour cette raison que le gouvernement vient de me nommer secrétaire permanent du comité de lutte contre le sida au Togo. Je vais donc, dès mon retour au pays, établir une sorte d'inventaire des associations qui luttent contre le fléau et en partenariat avec ONU Sida. Ensuite, je mettrai en place plusieurs actions». Les journées d'Atinèdi vont encore s'allonger. Absent de son domicile de 6 h à 23 h, il fera tout de même un effort pour « dégager un peu de temps pour sa famille en milieu de journée». Emerveillé par la Bretagne «Radio Lomé ne possède pas encore d'ordinateur, ni de matériel technique performant». Les moyens de travail à radio Bleu Breiz Izel émerveillent littéralement le Togolais. L'ambiance, la gentillesse de tout le personnel, lui laisseront d'impérissables souvenirs, tout comme les Bretons en général : «On m'avait dit ces gens froids, et bien c'est tout le contraire !» Atinèdi aimerait prendre contact avec les associations finistériennes de lutte contre le Sida. On peut le joindre à radio Bleu Breiz Izel ou encore à l'hôtel Mascotte au 02.98.53.37.37.
http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20021001&article=5064399&type=ar
________________ Langues nationales au Togo L’Académie Kabiyè rencontre les usagers professionnels de la langue kabiyè de la Région Maritime
La rencontre avec les usagers professionnels de la langue kabiyè s’est tenue le vendredi 05 septembre 2014. Présidée par la Directrice de Cabinet du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Madame Ama Dzifa Gameti, elle a réuni une quarantaine d’usagers professionnels de la langue kabiyè en exercice dans la Région Maritime. La rencontre a eu lieu à la salle Entente du CASEF à Lomé. Deux discours ont rythmé la cérémonie d’ouverture.
Dans un premier temps, le Président de l’Académie Kabiyè (AK) a précisé ce que l’on doit entendre par «usagers professionnels de la langue kabiyè ». Ces usagers sont notamment «tous les acteurs socio-économiques, éducationnels, religieux et culturels qui, au quotidien, font usage de la langue kabiyè. Il s’agit de ceux qui l’enseignent, ceux qui l’apprennent, ceux qui la lisent, ceux qui l’écrivent, ceux qui l’utilisent pour passer des messages et ceux qui l’utilisent pour distraire ». M. ALAYI a ensuite nommé ces acteurs qui sont « les journalistes et animateurs, les prêtres, catéchistes, presbytes, imams, les enseignants, les interprètes religieux, les artistes chanteurs et humoristes, les secrétaires, les choristes, les alphabétiseurs, les producteurs de documents didactiques, etc. ».
Evoquant la langue kabiyè comme « leur matériau principal de travail », le Président de l’Académie a égrené les différentes activités éventuelles qui sont les leurs au quotidien : « composer un texte de chanson ; imaginer une scénette d’humour ; rédiger un article de presse ; préparer une antenne radio ou le passage à l’écran de la télé ; traduire un communiqué du conseil des ministres ; saisir un article de journal en kabiyè ; mettre sous presse une page en kabiyè ; préparer et dispenser des cours en kabiyè ; évaluer et corriger des copies ; apprendre à des adultes à lire et écrire ; faire des calculs ; planifier et budgétiser des activités génératrices de revenus ; préparer les textes de la Bible ou du Coran et prêcher en kabiyè ; interpréter simultanément les prêches et les prières ».
Par rapport à l’interaction entre l’AK et les usagers, le Président a dit, s’adressant aux usagers eux-mêmes : « L’Académie a besoin de vous, d’échanger avec vous et de s’appuyer sur vos expériences pour mener à bien ses missions. De même, vous avez besoin d’écouter l’Académie sur l’évolution de la langue et son adaptabilité avec les technologies de l’information et de la communication ».
Madame la Directrice de Cabinet Madame Ama Dzifa Gameti, dans son discours, s’est appesantie sur l’historique de l’écriture du Kabiyè, l’évolution de l’Académie Kabiyè et les actions prises par l’Etat dans le cadre de la promotion des langues nationales au Togo. Selon elle, « C’est depuis 1930 que le kabiyè est doté d’une orthographe. En 1932, le Révérend Antoine BRUNGARD, un prêtre missionnaire, publie le premier syllabaire kabiyè ». S’agissant de la promotion de l’AK et des langues nationales, elle laissé entendre qu’«en 1965, à la suite de la Conférence des Ministres de l’Education des pays membres de l’ONU à Téhéran où des programmes d’alphabétisation des adultes furent établis pour les pays en développement, le Togo a entrepris la mise en place d’une commission et des organes permettant d’étudier les langues nationales d’alphabétisation. Il s’agit par exemple des comités de langues éwé et kabiyè de l’imprimerie de l’alphabétisation et de maisons d’édition dans les régions concernées ».
En outre, « à partir de 1971, le programme national d’alphabétisation avait ouvert des centres expérimentaux avec deux langues : l’éwé dans les Régions économiques Maritime et Plateaux et le kabiyè dans la Région de la Kara. Deux journaux furent créés pour soutenir le suivi de post-alphabétisation : Game su en langue éwé en 1972 et Tew fema en langue kabiyè en 1977 ». D’autre part, « pour soutenir ces efforts, le Gouvernement a mis en place en 1975 le Groupe d’Etudes sur la Langue Kabiyè de même que le Groupe sur la langue Ewé. A la division de la Formation Permanente, la DIFOP, devenue aujourd’hui Direction de la Formation, l’Etat a constitué des groupes de langues nationales éwé et kabiyè, chargés des travaux nécessaires à l’enseignement des langues, notamment l’élaboration des manuels et la formation des encadreurs et enseignants. Et depuis avril 1977 les Groupes de Langues sont devenus Comités de Langues jouant pleinement les rôles d’académies ».
Pour exprimer le total engagement de l’Etat, elle a évoqué le « saut déterminant qui a été fait en 1978 avec l’intégration des langues nationales dans l’éducation formelle. Et en 1999, un dictionnaire bilingue Kabiyè-Français est publié ».
Contexte de la rencontre avec les usagers du kabiyè
Deux présentations ont ouvert les travaux. D’abord celle de GNASSE Atinèdi, Secrétaire Général de l’Académie, avec pour thème : Contexte de la journée d’échanges. Il d’abord parlé de l’historique de l’écriture du kabiyè. Ici, il a présenté les grandes étapes de l’écriture du kabiyè. i) Depuis 1930 : le kabiyè est doté d’une orthographe ; ii) 1932, Premier syllabaire kabiyè par le Rev Antoine BRUNGARD, un prêtre missionnaire ; iii) 1997 : le kabiyè a son Nouveau Testament ; Depuis 1999, un dictionnaire bilingue Kabiyè-Français existe. M. GNASSE a évoqué, pour l’enseignement, des dates-repères comme suit : i) 6 mai 1975 : réforme de l’enseignement au Togo par l’Ordonnance n° 16 du 6 Mai 1975 portant réforme de l’Enseignement au Togo ; ii) 1978, Intégration formelle des langues nationales dans l’éducation. Deux zones linguistiques : i) zone I, de la côte à Blitta ; ii) zone II, de Blitta à Dapaong. le Kabiyè est enseigné dans le 1e degré dans la zone II ; iii) 1982 : enseigné dans le 2e degré.
L’Académie codifie la langue, adopte des règles grammaticales, prend des décisions. Depuis 2011, elle s’est engagée sur la voix de la facilitation de la lecture du kabiyè écrit, a-t-il dit avant de donner des informations pratiques telles que la permanence d’un siège : Depuis 1976, le Comité de Langue Nationale Kabiyè (CLNK) n’a en réalité pas de sièges ni à Lomé, encore moins à Kara. En 2011, sur intervention des plus hautes autorités du pays à la suite d’un plaidoyer mené par l’AK, un siège a été mis à la disposition de l’Académie à Kara, dans le quartier Agamadè. C’est un lieu permanent, qui dispose de moyens d’archivage, donc qui est un centre ressources et un lieu de recherche. Cela facilite les contacts entre l’AK et les usagers, chercheurs, étudiants, etc.
La vie de l’Académie
La deuxième présentation est celle de Mme KASSAN-BADAMELI Balaïbaou, Vice-Présidente de l’AK, sur le thème « Naissance et évolution de l’Académie Kabiyè ». Elle a pris comme point de départ la tenue en septembre 1965 d’une Conférence des Ministres de l’Education des pays membres de l’ONU à Téhéran au cours de laquelle des programmes d’alphabétisation des adultes y ont été établis pour les pays en développement. Suite à cette conférence, il a été créé en 1968 au sein de la Direction Générale des Affaires Sociales au Togo, la Section de l’Alphabétisation. En 1977, cette section fut érigée en Direction de l’Alphabétisation et de l’Education des Adultes, puis en août 1992, la Direction de l’Alphabétisation et de l’Education des Adultes est érigée en Direction Nationale.
Mais déjà à partir de 1971, le programme national d’alphabétisation avait ouvert des centres expérimentaux avec deux langues (l’éwé dans les Régions économiques Maritime et Plateaux et le kabiyè dans la Région de la Kara). Puis vint la réforme de l’enseignement au Togo.
A propos de la naissance et de l’évolution de l’AH, elle a rappelé que la réforme de l’enseignement au Togo est officialisée par l’Ordonnance n° 16 du 6 Mai 1975 portant réforme e l’Enseignement au Togo. En 1976, il est mis en place du Groupe d’Etudes sur la Langue Kabiyè (de même pour la langue Ewé). En mars 1978 ont été constitués à la DIFOP (Division de la formation permanente) des groupes de langues nationales, chargés des travaux nécessaires à l’enseignement de la langue (en particulier la confection des manuels) et de la formation des encadreurs et enseignants. Depuis le 19 avril 1977, Groupes devenus Comités de Langues Nationales Kabiyè et Ewé. Et depuis 2011, le décret …. les a reconnus tacitement comme Académie.
S’agissant de la composition et du fonctionnement de l’Académie, Madame KASSAN rappelé le But et les objectifs assignés à l’AcadémieKabiyè dès sa naissance. Le but de l’AK est de veiller à la promotion de la Langue et de la Culture Kabiyè et jouer un rôle académique sur la Langue. En conséquence, les objectifs de l’Académie sont d’élaborer des normes linguistiques et grammaticales pour l’écriture et la locution du Kabiyè par des recherches fondamentales et appliquées; de contribuer à l’élaboration des manuels didactiques, culturels et artistiques ; de produire des documents valorisant la Langue et la Culture Kabiyè, ondoyante et diversifiée.
D’autre part, l’Académie Kabiyè compte vingt-trois(23) membres nommés par arrêté du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Elle est dirigée par un bureau exécutif de sept (7) membres dont six élus avec en tête un Président, et un régisseur nommé par arrêté du ministre de l’économie et des finances. Quatre commissions permanentes composent l’Académie.
___________________________ Les origines de l’écriture du kabiyè
La langue kabiyè dont l’écriture trouve ses racines dès l’année 1932, a connu une promotion accélérée avec la réforme de l’enseignement de l’année 1975. Dans la foulée, deux langues togolaises ont été retenues comme langues nationales : l’Ewé et le Kabiyè. Les deux Comités de Langues Nationales sont nés en 1976 avec la réforme de l’enseignement de 1975. De la naissance en 1975 jusqu’au 18 Avril 1977, les deux Comités étaient dénommés Groupes d’Etudes sur les Langues Kabiyè et Ewé. Du 19 avril 1977 à nos jours : ils sont dénommés Comités de Langues Nationales Kabiyè et Ewé.
L’Académie Kabiyè (AK), comme son homologue Ewé, a ainsi eu pour mission de : 1- veiller à la promotion de la Langue et de la Culture Kabiyè ; 2- jouer un rôle académique sur la Langue.
De manière spécifique, l’AK s’est donné les objectifs suivants : 1- Elaborer des normes linguistiques et grammaticales pour l’écriture et la locution du Kabiyè par des recherches fondamentales et appliquées; 2- Contribuer à l’élaboration des manuels didactiques, culturels et artistiques ; Produire des documents valorisant la Langue et la Culture Kabiyè, ondoyante et diversifiée
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2013 taa Kenjemkediizaɣ naalɛñɩŋga Tɔmɖoyo :Kabɩyɛ kʋnʋŋ tɔmbe kɩfana yɔɔ tisuu Saŋgayɩŋ, 15-21, 2013 ; Kɩlabɩm taa nɩʋ
I- Ɖɩnɩɩ pɩ-taa suwe
Pɩnaɣ 2013 taa Kenjemkediizaɣ kɔɔnɔɔñɩŋga weŋga Kabɩyɛ Akademii laba-kɛ̄ kpaɣna hasɩyaɖɛ 29 nɛ ŋsɩɩna kɩyɛna 02 Kara yɔ, kɔ-tɔmɖoyo kɛkɛna : Kabɩyɛ kʋnʋŋ tɔmbe hukuu huuu wembu yɔ, pɩ-yɔɔ lɩmaɣzalabʋ nɛ tɔmbe kɩfana yɔɔ tisuu.
Kediizaɣ kaŋga ka-taa lɛ, wɛyaa kanɩna ɖamā tɔmbe naayɛ yɔɔ nɛ petisi se pɩ́kɛ́ pʋmbʋ̄ na lɛɛlɛɛyɔ. Kenjemkediizaɣ naalɛñɩŋga kanɛ yɔ ke-ɖeɖe lɛ, tɔmɖoyo kʋɖʋm ɛnʋ ɛ-yɔɔ wɛyaa pɩsɩɣ nɛ pɛɖɛɛna ɛsɩndaa.
II- Kenjemkediizaɣ kaɖʋwa (ñʋʋɖɩkanɖɛ)
2-1 kaɖʋ́wa sɔsɔwa Tɔmbe kɩfana wena asʋ kabɩyɛ kʋnʋŋ taa yɔ, lɩmaɣza ɩ́la a-yɔɔ nɛ Akademii sɔzɩ-yɛ̄ tɔmgbou taa nɛ awazɩ kabiyɛ kʋnʋŋ tʋmɩyɛlabɩnɩyaa
2-2 Kaɖʋ́sɩ cikpesi 1- Takayɩsɩ wenzi sɩ-taa wɛ tɔmbe yɔ, sɩ-taa cɔnaʋ 2- Tɔmbe wena awɛ sɩ-taa yɔ, a-tɩm nɛ a-yɔɔ welesuu 3- Tɔmbe ana, a-ñɔɔzʋʋ nɛ a-yɔɔ tisuu
III- Tʋmaɖɔnɛ
Tʋma pazɩɣ tanandɛɛ nɛ átɛ wɩsɩwɛlʋʋ. Tʋmatɛyʋʋ wɛɛ́ nɛ kpɛndɩkpɛmtʋma wɛ́ɛ. IV- Prograam
V- Kediizaɣ taa wɛyaa hɩla
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